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Le 26/07/2014
Voici une photo sur laquelle je suis tombée sur Twitter. L'objectif de ce tableau de "gueules cassées" est de dénoncer les ravages de la drogue sur le physique. Après le choc visuel encaissé, un détail m'a sauté aux yeux. Un détail qui se retrouve sur chaque visage... je vous laisse y jeter... un oeil, quelques instants.
Voici la même photo avec LE détail commun à chacun (carré noir) :
L'oeil gauche sur chaque photo prise avant leur tragique chute est plus petit que l'oeil droit. Et alors ?
L'hémisphère droit du cerveau contrôle la partie gauche du visage et du corps, l'hémisphère gauche contrôle la partie droite du visage et du corps. Et alors ?
Lorsque le langage du corps s'exprime par notre côté droit, nous sommes en contrôle. Le côté droit représente les autres, les valeurs négatives, le danger... Lorsque nous nous exprimons avec notre côté gauche, nous mettons en avant notre spontanéité, le passé, la famille, la sécurité. Et alors ? J'y viens doucement...
Lorsqu'une émotion est ressentie avec force dans le temps, le corps en conserve des traces. Cet état de fait est particulièrement visible dans les yeux. Ainsi, lorsque l'oeil gauche est plus petit que son vis-à-vis qui lui est régulier, la personne vit un stress émotionnel. Ce peut être un signe de dépression lorsque cette particularité s'inscrit dans le temps.
Et alors que m'apporte l'observation de ces photos ? Tout d'abord qu'il a dû se passer quelques années entre les avant-après et que chaque personne présentait l'oeil gauche plus petit que l'oeil droit, qui lui était régulier. Egalement que la partie droite des visages avant est comme figée (partie droite qui représente également le monde extérieur, l'environnement), inexpressive alors que le côté gauche est plus marqué, voire l'extérieur gauche de la bouche est même tombant.
Soyez attentifs, ce peut être un simple stress émotionnel passagé, ce peut être également un signe de dépression si ça perdure.
NOUS ne sommes PAS des PSY ! Cependant…
Le 25/07/2014
NOUS ne sommes PAS des PSY ! Cependant…
Lorsque nous abordons la Synergologie et l’analyse du langage corporel avec une personne, une des premières remarques qui nous est faite est : vous faites un peu de psychologie finalement ? Et là, il faut mettre les 2 pieds sur le frein. Le plus simple est de poser la question suivante et de tenter d’y répondre tout aussi simplement :
Quelle différence faisons-nous entre psychologues et synergologues ?
L’axiologie est différente. L’objet de la psychologie est l’étude du comportement humain sous tous ses aspects psychiques, normaux ou pathologiques. Le rôle d’un psy est d’analyser des situations, de repérer des problèmes ou encore de franchir des caps éprouvants (source : psychologies.com). Son objectif est d’aider les personnes à aller mieux.
L’objet de la synergologie est d’analyser la structure du langage corporel, de décoder le langage non verbal. Le rôle du synergologue est triple :
- Comprendre l’émotion,
- Installer la relation sur la base de l’authenticité,
- Qualifier le comportement.
De fait, la synergologie s’exclut du champ de la thérapie mais s’inclus dans celui de la communication.
Un exemple pour illustrer cette GRANDE différence :
Un patient en grande détresse psychologique consulte un psychologue afin de trouver un moyen de s’en sortir. Pour le psy, il s’agira de restaurer l’équilibre psychologique de son patient. En revanche le synergologue va trouver une congruence entre le langage verbal et le langage non verbal. Factuellement, le patient est authentique d’un point de vue synergologique. Exprimé différemment, le synergologue observe que le langage non verbal du patient coïncide avec son état psychologique du moment.
Posons le problème à l’inverse. Un cadre RH fait appel à un synergoloque afin d’améliorer sa prise de parole en public, notamment lors de réunions. Le synergologue identifie, grâce au langage corporel de la personne, un épuisement professionnel et l’invite à consulter un psychologue.
NOUS ne sommes PAS des PSY ! Cependant… les deux disciplines sont connexes, complémentaires.
Suivez-moi sur Twitter : @FrantzBAGOE, ou contactez-moi par mail : frantz.bagoe@gmail.com
Le TOUCHER, un sens à ne pas négliger
Le 09/07/2014
Le TOUCHER, un sens à ne plus négliger pour atteindre ses objectifs.
Selon les cultures, le toucher peut paraître intrusif, chaleureux ou intime.
Cependant, il est commun à tous depuis les primates jusqu’à notre progéniture. Le toucher stimule des nerfs directement reliés au cerveau, en particulier le cortex insulaire. Le cortex insulaire joue un rôle dans diverses fonctions, principalement liées aux émotions et à la régulation de l’homéostasie. Son rôle est donc impliqué dans les fonctions limbiques. Le cortex insulaire interviendrait notamment dans le dégoût, la dépendance ou encore la conscience. Ces fibres nerveuses sont particulièrement nombreuses sur la face interne de l’avant-bras.
Si la pression exercée par les doigts sur cette zone de l’avant-bras est suffisamment subtile, cette pseudo caresse sera ressentie comme un contact plaisant, doux et bienfaiteur.
Au niveau du subconscient, ce contact nous rappellera les mêmes sensations ressenties lorsque nous étions des bébés et que notre père ou notre mère nous prodiguait cette caresse.
Le toucher est la forme la plus importante de communication subliminale.
Si vous êtes serveur dans un bar, c’est +3% de pourboires en plus ; si vous êtes restaurateur, c’est 60% de commandes du plat suggéré en plus ; si vous êtes commercial, vous augmentez vos chances de signer le bon de commande ; enfin si vous souhaitez séduire, vous augmentez vos chances de +10% de repartir avec le numéro de téléphone de la personne.
Dans un objectif plus altruiste, vous donnerez l’image d’une personne chaleureuse et bienveillante.
Mais attention à ce que la pression exercée ne soit pas trop forte, le résultat obtenu sera à l’inverse de celui escompté. Car une pression trop importante et trop longue sera perçue comme une envie de dominé, et là le circuit de la peur sera activé et l’attitude suivante sera de la défense.
Alors pensez à utiliser le TOUCHER pour atteindre vos objectifs, mais avec bon sens et subtilité.
Réf. « subliminal : how your unconscious mind rules your behavior » by Leonard Mlodinow ©2012 et wikipédia
Le 22/06/2014
https://www.youtube.com/watch?v=QNkb0Om-7bw
Qu'est ce qui fait que ça peut marcher ou pas lors d'un speed dating ? Pour lui ? Pour elle ? Pour les deux ? Question de POSTURE !
Si les deux personnes ne sont pas venues là par hasard, elles n'ont peut être pas les mêmes motivations non plus. Si le visage va s'efforcer de communiquer verbalement, le corps lui, va traduire l'intention réelle de la personne.
Sur toute la vidéo, et là sur une copie de l'image à 2'54, l'attitude de la jeune femme ne se modifie pas d'un pouce et ce, quelque soit son vis-à-vis. Elle se protège en adoptant une posture qui, pour un oeil non averti, peut paraître tenir de la bienséance. Peut être également justifiée par le fait qu'elle porte une bien petite jupe courte ? Et rouge d'ailleurs... ce qui met une grosse pancarte "attention danger" à l'attention des prétendants. Inconscient ça met sur la réserve.
POSTURE DEFENSIVE donc, jambes croisées assez hautes et poignets croisés également. Les mains se croisent également devant les genoux, ce qui est également une protection. Son buste est droit. Il n'est ni en arrière, ni en avant, ni à droite, ni à gauche... il est droit ! Sans avis, sans intérêt, sans opinion, neutre. Son buste est stoïque alors que son visage se veut expressif.
Maintenant, portez une attitude particulière à la jeune femme en arrière plan (3'21, deuxième copie image). Son attitude corporelle est bien plus avenante, avec le buste porté vers l'avant ce qui traduit un intérêt réel à la conversation. Les jambes aussi sont détendues, les pieds à plat, la personne est assise "normalement". Je reconnais volontier qu'elle porte un jean mais jusqu'à preuve du contraire, un jean n'empêche personne de croiser ses jambes... Nul doute qu'elle a plus de chances de repartir accompagnée après la soirée.
Enfin, regardez également l'attitude des deux hommes (en 1er et 2nd plan), ils ont la même attitude positive qui traduit une volonté de créer un lien vers l'autre. Bustes penchés en avant, vers l'autre, bras et mains détendus, les jambes positionnées correctement, naturellement.
Alors ma question : la juppette rouge est-elle là pour la téléréalité, son quart d'heure de gloire et la flatterie de son ego ou bien pour faire une belle rencontre ? Question d'authenticité...
"sois toi-même, les autres sont déjà pris" - Oscar Wilde
Interrogatoire de Thomas Cogdell, 12 ans
Le 08/06/2014
interrogatoires-de-police-obsession-de-l-aveu-1.wmv
interrogatoires-de-police-obsession-de-l-aveu-2.wmv
7/08/2006 à Camden – Arkansas – USA
Le corps de Keily 11 ans est retrouvé sans vie chez elle, un sac plastique sur la tête alors qu’étaient présents sa mère et son frère. Pour les détectives, personne n’a pu entrer pour tuer la fillette. Le meurtrier est donc son frère Thomas, 12 ans, car quand la police arrive sur les lieux, il est calme alors que sa mère, Melody, est hystérique. Sous la pression policière, Thomas avoue et est incarcéré. 2 ans plus tard, la Cour Suprême casse le jugement au vu dont l’interrogatoire s’est déroulé.
Comment les policiers ont pu être aussi aveugles face à la communication non verbale de Thomas ?
Vidéo #1 issue du reportage de O. Pighetti, F. Kaufinger et A. Tenowich pour ©Piments Pourpres Production
On devine aisément les sourcils de la tristesse en forme de vagues, pas de tension dans son corps, ni sur la bouche. A 11 sec. lorsque le policier entre et lui sert la main, la tête du garçon fait un léger mouvement de recul. Ce mouvement confirme la peur que lui inspire la police, l’autorité en tant qu’institution. Thomas saisi un à un chaque doigts de sa main droite, puis de sa main gauche. Le corps traduit alors le fort stress de la situation. Et qui ne le serait pas à sa place ? Sa tête est penchée sur sa gauche, le garçon est donc dans le lien avec le policier, il n’est pas en contrôle de lui-même comme nous pourrions le penser s’il eut été le meurtrier.
Vidéo #2
Sa spontanéité est confirmée par le fait que sa main gauche se pose sur sa main droite, toujours sans tension. A 27 sec. lorsque le policier lui demande « qui peut être le meurtrier à part lui, si ce n’est pas sa mère », le garçon lui répond que ce n’est pas lui, tout en faisant le signe « non » de la tête (il commence le mouvement par sa gauche). C’est un « non » sincère. A 34 sec. lorsque le policier lui repose la question, Thomas lui répond de la même manière et son mouvement de tête est plus appuyé encore. A 49 sec. le policier lui demande d’avouer pour qu’il se sente mieux. Le garçon porte alors sa main gauche à son front, toujours la tête penchée sur sa gauche, ne sachant pas comment traduire plus fermement et avec des mots son innocence. Sa main droite va en direction du détective, paume perpendiculaire au sol, recherchant le lien avec son vis-à-vis. Bis repetita placent à 53 sec et 56 sec. mais le détective n’a toujours pas ouvert les yeux.
Au vu de cette vidéo, il est donc primordial de rechercher la vérité et non le mensonge. Un bon questionnement, simple et factuel, aurait permis à ce détective d’éviter 2 ans de prison à ce garçon…
Synergologie : une discipline critiquée ?
Le 07/06/2014
La critique est nécessaire pour faire débat, pour poser des questions et faire avancer, remettre en cause voire apporter de nouveaux éclairages. C'est un réel enrichissement pour la discipline. Mais comment devons-nous réagir face à une critique acerbe et dénuée de vérification qui nous assimile à des charlatans en profitant de la vague behavioriste ? J'ai parcouru un certain nombre de blogs d'experts en communication non verbale, d'universitaires, d'éthologues, de coachs et autres dont les connaissances reposent sur leur discipline scientifique pour les uns, sur le néant pour les autres ! La gesticulation rhétorique est une réelle activité pour ceux qui essaie d’exister, mais il me semble nécessaire d'éclairer quelques lanternes pour les non initiés qui souhaitent plus de clareté, et ainsi éviter de facheuses amalgames.
Les synergologues font de la recherche durant de longs mois pour explorer, développer, confirmer ou infirmer des concepts issus de l'observation de centaines de vidéos ou encore de protocoles qu'ils ont mis en place pour observer in situ ces concepts. Ces travaux ont l'intérêt de constituer un apport qualitatif à la discipline et personne n'a encore réussi à les contre argumenter.
La scientificité de la synergologie repose sur le contrôle de l’information qu’elle présente. Ce contrôle peut être effectué à trois moments :
- 1 - le mode de recueil des données,
- 2 - la nature des propositions émises,
- 3 - le mode de validation des propositions.
Pour être certain que toutes les observations synergologiques soient objectives, la synergologie se sert, chaque fois qu’elle le peut, du critère de falsifiabilité mis en œuvre par Karl Popper (Cf : Popper, K. (1972) la logique de la découverte scientifique, Payot).
Pour lui, une théorie n'est scientifique qu'à la condition expresse que ses vérités puissent être contestables par l'observation. C'est donc la possibilité de réfuter par l'expérience (ou "réfutabilité") qui fait la valeur de la scientificité de la proposition. Une théorie est scientifique si elle peut être "mise à l'épreuve", si elle est "testable" ou "réfutable".
Prenons un exemple : 100 000 cygnes blancs sur un lac ne permettent pas de dire que la proposition « tous les cygnes sont blancs » est une proposition vraie. En revanche un seul cygne noir sur un lac permet de dire que la proposition "tous les cygnes sont blancs" est une proposition fausse.
Ainsi l'attitude scientifique proposée par Popper est une attitude critique qui ne cherche pas des vérifications mais plutôt, au contraire, des tests qui peuvent réfuter la théorie.
Un petit tour sur le site officiel pour approfondir : http://non-verbal.synergologie.org/nonverbal/synergologie/scientificite-de-la-synergologie
Enfin, remettre en cause l'importance voire l'existance même du langage non verbal, c'est nier les travaux de Darwin, de Joe Navarro, de Paul Eckman pour ne citer que les plus connus...
Jérôme Lavrilleux à BFM le 26/05
Le 28/05/2014
https://www.youtube.com/watch?v=mbXHMyXMUGk
Qu’il est difficile pour un fils de garagiste d’intégrer les hautes sphères politiciennes sans mettre de côté ses valeurs morales. Pris dans un début de tourbillon médiatique et certainement judiciaire, c’est un exercice difficile et pathétique pour un presque quidam de venir défendre à BFM TV son manque de discernement lors de la dernière campagne présidentielle. Même si elle fut certainement préparée, cette interview menée par Ruth Elkrief a été vécue par un Jérôme Lavrilleux à fleur de peau comme un moment extrêmement stressant et bouleversant. Voici ce qu’il faut retenir de ces 23mn difficiles à gérer émotionnellement pour le directeur de cabinet de JF Copé :
(0.04) Dès la première image, l’amertume et la tristesse s’invitent sur le plateau. Commissures des lèvres tombantes, l’œil droit plus fermé que le gauche, épaules hypotoniques, Jérôme Lavrilleux apparaît abattu par la tournure que semblent prendre les évènements.
(1.08) A la question sur la facturation des meetings de N Sarkozy, JL est prêt à jouer cartes sur table. Il va pour cela chercher les informations dans le passé, il se remémore les évènements pour pouvoir en restituer avec précision la mécanique. Sa main gauche vient d’ailleurs appuyer son discours et sa volonté de précision (index et pouce se touchent).
(2.46) Voici un rictus de mépris que JL va arborer plusieurs fois tout au long de l’entretien. La commissure droite de la bouche s’étire vers le haut… là c’est à propos des sous-traitants qui ont effectués leurs prestations dans l’urgence. Leurs rejette-t-il la faute ou est-ce que si le temps nécessaire eut été pris, l’UMP n’en serait pas là ?
(3.03) Sanpaku du bas sur l’œil gauche qui indique une mauvaise image de soi. Voyez également le sourcil gauche tombant.
(4.25) « Il y a eu un dérapage » dont n’est pas très fier JL, retour sur lui avec les mains jointes, sans tension dans les doigts, il aurait certainement préféré être chez lui, caché dans son cocon.
(5.59) « Je suis là pour assumer mes responsabilités »… mais du bout des lèvres quand même et avec une certaine colère. La bouche reste fermée et pincée après ces propos, comme ce sera souvent le cas durant ces 23 mn.
(7.49) Voilà qui est intéressant ! A propos des conventions fictives et l’enrichissement personnel, la main droite de JL vient - mine de rien - se cacher dans la poche droite de son pantalon… mais que veut-il cacher au monde ?
(8.47) Subreptice mouvement de langue de l’extérieur droit vers le milieu de la bouche, ce qui est révélateur de propos assumés dans un contexte pour le moins difficile. Le moment de l’interview étant très stressant, je ne relève pas les langues de vipères ou de délectation qui rentrent aussi rapidement qu’elles sont sorties. Je mets ça sur le compte de la sécheresse buccale causée par le stress.
(9.12) Voici un nouveau geste révélateur dans la volonté de ne pas se montrer trop spontané, lorsque JL aborde la législation sur les comptes de campagne. La main gauche se pose sur la droite.
(11.01) Jérôme Lavrilleux met bien les finances douteuses du FN à sa droite pour signifier que ce ne sont pas ses valeurs, par opposition à la justice qu’il place sur sa gauche. Mais comment considère-t-il la hiérarchie au sein de l’UMP lorsqu’il la place sur sa droite (12.19) ?
(13.40) JL est sincère lorsqu’il dit ne pas s’être entretenu des comptes de campagne avec JF Copé et N Sarkozy. Généralement, un mensonge est dit sans cligner des yeux parce que la personne se concentre sur la soupe qu’elle sert, et une fois qu’elle est bue, alors la tension se relâche et les yeux clignent beaucoup en décompensation. Or là, ce n’est pas le cas.
(14.25 et 14.46) Les propos concernant N Sarkozy lui déplaisent, sa langue passe sur ses lèvres du milieu vers la droite pour dire ce qu’il a à dire dans ce contexte difficile.
(15.23) Voici un moment clé dans cette interview à la tournure voyeuriste, « et JF Copé ne regarde pas les chèques ? » Joli faux non de la tête de JL, comment pourrait-il en être autrement ? Ruth Elkrief a également du mal à le croire… et pour cause.
(18.43) JL revit les évènements, ses mains se font descriptives ce qui traduit son authenticité.
(22.27 et 22.31) Tour à tour mépris et dépit à son égard sur le fait qu’il n’a pas eu le courage de tirer sur le signal d’alarme. La commissure droite de la bouche s’étire vers le haut (22.27 mépris) puis la commissure gauche s’étire à son tour vers le haut (22.31 dépit). Une façon non verbale de s’en vouloir d’avoir dû se taire pour faire bonne figure devant les patrons.
En conclusion, une interview un brin racoleuse et pathétique sur les coulisses du pouvoir mais Jérôme Lavrilleux se montre authentique. Après une nouvelle affaire qui concerne à nouveau de hauts dirigeants politiques, devons-nous nous étonner des 25% du FN ???
Miossec : un #zèbre mélancolique gaucher ?
Le 11/05/2014
http://pluzz.francetv.fr/videos/the_ou_cafe.html
Bien, il faut que je m'explique... ce matin je regarde Thé ou Café comme très régulièrement et je tombe sur Miossec, chanteur brestois ancien alcoolique dont le physique marqué transpire la mélancolie. Je m'interroge sur plusieurs points :
- dans l'émission, la personnalité se remémore à maintes fois des souvenirs et , n'en déplaise à certains bloggeurs-pseudo-spécialistes-auto-proclamés-en-communication-non-verbale-avaleurs-de-bouquins-sur-le-sujet (bref!), Miossec a son regard qui se dirige en bas à droite pour se rappeler ses souvenirs ?! Il est admis et surtout constaté de façon systémique que dans la société occidentale, une personne fait appel à ses souvenirs en dirigeant son regard en BAS à GAUCHE... sauf pour environs 33% de gauchers ! Alors Christophe Miossec, es-tu gaucher ?
- ma seconde interrogation concerne les sanpakus du bas des yeux. Les sanpakus sont la partie blanche de l'oeil visiblent (la sclérotique) et qui sont un signe de stress important, un épuisement et un mal être intérieur... ce qui semble indiquer une certaine tristesse mais comme cet état s'avère être ancrée dans la "statue" du chanteur, je pense à un état mélancolique... Alors Christophe Miossec, es-tu mélancolique ?
- enfin, je le qualifie un peu rapidement de zébre... cet animal dont la robe est constituée d'une succession de lignes noire. Aucun zèbre ne porte les mêmes lignes que son congénère. Dans un autre domaine, un zèbre est une personne qualifiée de surdouée (cf Jeanne Siaud Fachin : http://www.jeannesiaudfacchin.fr/index.php?lang=fr) et dont l'extrême sensibilité peut être une cause d'excès comme l'alcoolisme. Alors Christophe Miossec, es-tu un zèbre ?