Analyse comportementale :
la méthode DS2C
J’ai conçu la méthode DS2C afin d’obtenir une vision rapide de tous les éléments que j’observe, que j’aborde, pour qualifier une situation, un passage à l’acte. C’est aussi l’ensemble des concepts et des théories largement éprouvées sur lesquels je m'appuie. Un schéma est plus parlant et plus synthétique qu’un livre de plusieurs dizaines de pages. C’est pourquoi ce seul schéma holistique est nécessaire afin d’expliquer ma méthode.
Les différents pans de l’analyse comportementale DS2C
Ce sont ces éléments sur lesquels je me base pour écrire mes différents articles de blog.
Agentivité
L’agentivité (Bandura, théorie socio cognitive) est la capacité à influer intentionnellement sur le cours de sa vie et de ses actions. Elle illustre l’intentionnalité et l’anticipation des individus.
- Une personne qui fait preuve d’agentivité est donc pleinement consciente et active. Elle est capable de s'adapter à son environnement, aux situations et aux événements auxquels elle est confrontée ;
- L’agentivité peut être également collective. Il s’agit, dès lors, pour le groupe, de contribuer à la concrétisation d’intentions communes ;
- Il existe, enfin, une agentivité par procuration où le sujet s’en remet à un tiers pour contribuer à la réalisation des buts auxquels il inspire intimement.
Une fois qu’une personne prend conscience qu’elle peut être active dans son système, dans sa vie privée et/ou professionnelle, elle se dote déjà d’un vrai potentiel d’action. Et forcément, cela va influer sur sa perception d’elle-même, sa confiance en elle.
Autoréflexion
L’autoréflexion englobe plusieurs facettes :
- La force de l’expérience (apprentissage vicariant) ou le test and learn. Le concept, proposé par Julian Rotter en 1954, est issu des théories de l'apprentissage social. Un concept proche de celui-ci est celui de sentiment d'efficacité personnelle ("self-efficacy", 2003), qui désigne la croyance de la personne sur sa capacité à atteindre un objectif, introduit par le psychologue Albert Bandura ;
- Un fonctionnement efficace nécessite à la fois des aptitudes et des croyances d’efficacité pour bien les utiliser. Les personnes qui croient fortement en leurs possibilités abordent les tâches difficiles comme des défis plutôt que comme des menaces à éviter, ce qui augmente l’intérêt qu’elles y trouvent. Elles restent centrées sur la tâche et raisonnent stratégiquement face aux difficultés. Elles attribuent l’échec à un effort insuffisant, ce qui favorise une orientation vers le succès, et elles récupèrent rapidement leur sentiment d’efficacité après un échec ou une baisse de performance ;
- Le sentiment d’efficacité personnelle n’est pas à confondre avec le concept d’estime de soi qui se rapporte à l’auto-évaluation de sa valeur personnelle. Le SEP concerne l’évaluation par l’individu de ses aptitudes personnelles et serait donc plus prédictif du comportement que le concept d’estime de soi.
Défenses archaïques
Les émotions sont nécessaires au bon fonctionnement de nombre de nos facultés : la mémoire, le raisonnement, la prise de décision, l’adaptation sociale… Elles ont un rôle adaptatif.
Ces aptitudes liées aux émotions sont modélisées par une structure tri-factorielle :
- capacité à identifier les émotions ;
- capacité à comprendre les émotions ;
- capacité à utiliser les émotions (Mayer, Caruso et Salovey, 2000 ; intelligence émotionnelle).
L’intelligence émotionnelle comprend :
- l’habileté à percevoir précisément, évaluer et exprimer les émotions ;
- l’habileté à accéder et/ou ressentir les sensations quand elles facilitent la pensée ;
- l’habileté à accéder à comprendre les émotions et la connaissance émotionnelle ;
- l’habileté à réguler les émotions pour favoriser le développement émotionnel et intellectuel.
Construction de la pensée
Une intention est une représentation d’une action future non encore réalisée et constitue un engagement proactif qui tend vers sa réalisation. Les intentions sont centrées sur des plans d’action, qui peuvent être partiels et complétés, ajustés, révisés, affinés ou même reconsidérés à la lumière de nouvelles informations qui se présentent au cours de l’exécution.
L’intention nécessite d’être présent, attentif et conscient de ce que l’on fait.
Le niveau mental est le niveau le plus élevé que peut atteindre un individu à un moment donné. Ce niveau mental, qui n’est pas toujours accessible (à cause de la fatigue, du stress, de la maladie, d’un SPT), implique 2 facteurs en relation dynamique l’un et l’autre :
- l’énergie mentale et physique disponible,
- l’efficacité mentale.
On parle donc de niveau mental pour évoquer la capacité à mobiliser et utiliser efficacement toute l’énergie mentale disponible à un moment donné.
L’intégration est un processus adaptatif impliquant des actions mentales permanentes, qui servent à différencier et à lier les expériences vécues au fil du temps. L’intégration a lieu instantanément et automatiquement, c’est un processus généralement inconscient. Elle nécessite de lier et différencier ses perceptions, ses affects, ses cognitions, ses mouvements corporels à un moment donné et dans la durée pour pouvoir lancer les actions adaptatives conformes aux buts qu’on se fixe.
Nous ne pouvons pas séparer nos actions mentales de nos comportements. Ils concourent à atteindre le même but en s’adaptant aux expériences vécues.
L'adaptation d’une action comportementale dépend en général de l’action mentale d’anticipation précise du résultat de cette action. Par exemple, un patient peut prédire qu’une poignée de mains chaleureuse avec le thérapeute va créer un lien entre eux. La poignée de mains offre un feed-back qu’il pourra percevoir : les mouvements des deux interlocuteurs vers la poignée de mains, la longueur et la durée de celle-ci, la présence ou non d’un contact oculaire...
Les personnes se fixent des buts, anticipent les conséquences probables d’actions futures, sélectionnent et créent des séquences d’action susceptibles de produire des résultats souhaités et d’éviter des résultats fâcheux.
Dresser un profil comportemental grâce à la méthode DS2C
Méthodologie
Quelle que soit la situation, l’environnement ou la personne, j’observe, j’écoute, je questionne spécifiquement. J’observe les gestes en même temps que j’écoute les mots et les intonations. Les interactions provoquent des réactions corporelles décelables qui révèlent les intentions. De même que le vocabulaire et l’intonation sont autant de marqueurs propres à un profil.
Lors d’un échange, il est récurrent qu’un geste ou une mimique soient effectués sans que personne n’y accorde de l’importance. Moi, en revanche, je questionne ce geste de façon détournée. Très vite, il me révèle un non-dit, un besoin, un élément non-verbal que mon interlocuteur n’a su ou pu exprimer.
Pourquoi recourir à la méthode DS2C
“L’avenir n’est pas ce qui va arriver, mais ce que nous allons faire” a dit Henri Bergson.
Le comportement relève d’une motivation, d’une capacité et d’une incitation.
Mon travail est donc :
- d’observer ;
- de questionner ;
- de qualifier ;
- de définir une stratégie ;
- d’ajuster.
Je serais ravi de mettre ma méthode à votre disposition afin de vous aider à éclaircir un sujet, qu’il concerne la sphère professionnelle comme personnelle. N'hésitez pas à me contacter afin que nous puissions définir ensemble l’accompagnement le plus adapté à votre problématique :
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