Le TOUCHER, un sens à ne plus négliger pour atteindre ses objectifs.
Selon les cultures, le toucher peut paraître intrusif, chaleureux ou intime.
Cependant, il est commun à tous depuis les primates jusqu’à notre progéniture. Le toucher stimule des nerfs directement reliés au cerveau, en particulier le cortex insulaire. Le cortex insulaire joue un rôle dans diverses fonctions, principalement liées aux émotions et à la régulation de l’homéostasie. Son rôle est donc impliqué dans les fonctions limbiques. Le cortex insulaire interviendrait notamment dans le dégoût, la dépendance ou encore la conscience. Ces fibres nerveuses sont particulièrement nombreuses sur la face interne de l’avant-bras.
Si la pression exercée par les doigts sur cette zone de l’avant-bras est suffisamment subtile, cette pseudo caresse sera ressentie comme un contact plaisant, doux et bienfaiteur.
Au niveau du subconscient, ce contact nous rappellera les mêmes sensations ressenties lorsque nous étions des bébés et que notre père ou notre mère nous prodiguait cette caresse.
Le toucher est la forme la plus importante de communication subliminale.
Si vous êtes serveur dans un bar, c’est +3% de pourboires en plus ; si vous êtes restaurateur, c’est 60% de commandes du plat suggéré en plus ; si vous êtes commercial, vous augmentez vos chances de signer le bon de commande ; enfin si vous souhaitez séduire, vous augmentez vos chances de +10% de repartir avec le numéro de téléphone de la personne.
Dans un objectif plus altruiste, vous donnerez l’image d’une personne chaleureuse et bienveillante.
Mais attention à ce que la pression exercée ne soit pas trop forte, le résultat obtenu sera à l’inverse de celui escompté. Car une pression trop importante et trop longue sera perçue comme une envie de dominé, et là le circuit de la peur sera activé et l’attitude suivante sera de la défense.
Alors pensez à utiliser le TOUCHER pour atteindre vos objectifs, mais avec bon sens et subtilité.
Réf. « subliminal : how your unconscious mind rules your behavior » by Leonard Mlodinow ©2012 et wikipédia